Par Stéphanie Sigouin
Inspectrice en environnement 

Mon beau père feu Gaétan Aumais me racontait que dans son jeune temps il était possible de se baigner dans notre rivière et d’y voir clairement ses pieds. De nos jours, il en est tout autrement. Toutefois, une saine gestion de nos rives est une pratique qui est facile à faire et qui contribue grandement à ’amélioration de la qualité ainsi que de l’aspect de nos cours d’eaux.

La politique sur la protection des rives, du littoral et des plaines inondables stipule:

Chapitre 3, article 2.2 : Que la rive a un minimum de 10 mètres quand la pente est moins de 30% ou lorsque la pente est supérieure à 30% avec un talus de moins de 5 mètres de hauteur et que la rive a un minimum de 15 mètres lorsque la pente est continue et supérieure à 30% ou lorsque la pente est supérieure à 30% et présente un talus de plus de 5 mètres de hauteur.

Les agriculteurs eux doivent respecter une distance de 3 mètres et 1 mètre en haut de talus. Notre règlement de zonage, article 3.1.1 s’appuyant sur l’article 3.2 c) de la même politique et selon les mêmes critères propose 5 mètres de protection qui doit être conservée dans son état actuel ou préférablement retourné à l’état naturel si elle ne l’était déjà.

La renaturation combinées à une mise à niveau des installations septique ainsi que la vidange des fosses septiques aux 2 ans pour une résidence permanente et de 4 ans pour un chalet tel qu’exigé par le Règlement sur le traitement des eaux usées des résidences isolées.

Chapitre 6, article 6.9, font en sorte que nos cours d’eau redeviennent des écosystèmes où la biodiversité retrouve de la vigueur.

C’est avec un effort commun que nous réussirons à redonner à la nature ce que nous lui prenons et que nous pourrons en bénéficier dans le futur.

Pour de plus amples informations sur nos cours d’eau je vous invite à aller consulter le site du Cobaver-VS.

En vous remerciant encore de votre attention.